Chronique #133
Titre : Vindicta
Auteur : Cédric Sire
Éditions : Métropolis
Genre : Thriller
ISBN : 978-2-902324-2
Pages : 577
Ma note : 17/20
Résumé :
« “On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé.”
Leur plan est sans risque. Le bijoutier ne portera pas plainte pour le vol car son argent est d’origine illégale. Damien, Élie, Audrey et Driss s’imaginent avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes.
Un flic en chute libre.
Fraîchement muté dans un groupe de surveillance, Olivier est loin d’imaginer que la planque qu’on lui a assignée fera de lui le témoin clé d’un cyclone meurtrier, dans le sillage d’un tueur glacial et méthodique que rien ne semble pouvoir arrêter. Des déserts du Moyen-Orient aux villes sombres et silencieuses du territoire français, quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut vous sauver.
Une traque haletante secouée de fausses pistes.
Pur instrument de torture et de mort, il n’a pas de nom, pas de visage, l’habitude de tuer et un cimetière de cadavres derrière lui. Mais dans cette affaire, pas de contrat. Cette fois-ci pour lui : c’est personnel. »
Nouveau roman de Cédric Sire (et plus Sire Cédric), dans une nouvelle maison d’édition ! Et oui. Cédric a décider d’inverser son pseudonyme d’auteur pour des raisons personnelles qui se comprennent totalement. Simplement, je suis frustré ! Pour moi c’était « Sire Cédric », que je connoté comme un auteur et non comme un auteur de fantastique. C’était le pseudonyme en rapport avec le « mythe » du personnage auteur et de son style d’écriture tellement particulier, que ça soit en fantastique ou en thriller !
Nouveau roman qui comme les précédents (en particulier les one-shots, car je n’ai pas encore lu ses sagas) ne m’a absolument pas déçu. C’est un coup de coeur. Encore et toujours qui monte pourquoi Cédric est à la première place de mon podium d’auteurs favoris. Étant un auteur que j’admire notamment grâce à ses slice of life. Ces histoires tranches de vie. Ces histoires, avec des personnages qui ne se connaissent pas, et qui se relient entre eux au fil de son roman. C’est un procédé littéraire que j’aime vraiment beaucoup.
Gros coup de coeur pour le personnage du Monstre, du Slender Man. Ce tueur irréel qui semble exister sans existé avec ses passages sur sa vie passée, sur ses missions-tueuries dans le monde entier, qui montre à quel point ce personnage est avide de cruauté. Cédric arrive vraiment à nous donner la nausée dans certains passages, ses mots sont puissant de sens.
Contrairement à « Du feu de l’enfer » dans lequel j’ai été beaucoup séduite par le contexte avec la secte, et l’occultisme. Ici, j’ai apprécié les évènements qui s’enchaîne à un rythme tel qu’on est littéralement happé dans l’histoire, ainsi que les personnages.