Chronique #125
Titre : Une histoire (peu) banale
Auteure : Bérénice Perreaut
Éditions : ÉdiLivre
Genres : Jeunesse ; Adolescent
ISBN : 978-2-4142-9666-8
Pages : 106
Ma note : 11/20
Résumé :
« Ce n’était pas la première fois que je pensais à en finir, je voyais souvent aux informations des images d’enfants qui s’étaient tués, j’ai commencé à me dire : ‘Peut-être que la prochaine fois il y aura une photo de moi…’
Je m’appelle Lilas Butcher, intimidée, humiliée, j’ai connu beaucoup de péripéties dans ma vie. Grâce à mon ange gardien j’ai eu la chance de me relever même si ça n’a pas été toujours facile… »
Petit service-presse pour une amie. Merci à toi de m’avoir confiée ton livre.
Malheureusement, peu de positif et beaucoup de négatif, MAIS, je vais transformer le négatif, en conseils ! Car il s’agit du premier ouvrage de cette jeune fille.
Au départ, j’ai eu un gros problème avec la longueur du texte. Je pensais qu’il faisait un peu plus de soixante pages. MAIS AU FORMAT WORD ! Ahhh que je suis conne des fois.
Du coup, rien qu’en me disant « Ouai, son texte fait 60p. c’est pas un livre mais une nouvelle » → Nique la logique de la lectrice.
Donc, on va suivre Lilas, une jeune fille vraiment mal dans sa peau qui est martyrisée par sa classe de l’initiative de ses deux anciennes meilleures amies. Un nouveau va arriver dans la classe, Zak Malone, qui va se rapprocher d’elle.
Sujet relativement commun à ce type d’histoire.
Par contre, il faut avouer que le pourquoi du comment est super bien choisi et pas courant.
Pour Lilas, ses amies lui ont fait croire qu’elle discutait avec un vrai mec de son lycée sur les réseaux alors que c’était elles deux.
Pour Zak, un père qui le bat.
Au départ, j’ai cru que Zak cachait des cicatrices d’ automutilation. J’ai été très surprise, et contente de la surprise, en découvrant la vérité. Bravo Bérénice pour cette imagination.
Je vais passer maintenant aux conseils.
En soit, le bouquin est sympathique à lire. Pour quelqu’un qui a entre 11 et 14 ans. Mais pas plus pour mon propre avis.
Pourquoi ?
J’y viens.
Premièrement, le récit n’est pas assez détaillé au niveau des émotions ressentis. Il faudrait utiliser des mots percutants pour plus atteindre le lecteur.
Deuxièmement, j’ai plus eu l’impression de lire une fanfiction, ou un rp, plutôt qu’un roman. Car tout va trop vite. Ce qui aurait était super, c’est de s’attarder sur certains moments en particulier. Sachant que certains passages sont très très très plats. On s’ennuie par moments (beaucoup de « moments » dans ce paragraphe).
Troisièmement, les répétitions. Qui vont de paire avec les descriptions plates. Je comprends qu’il fasse dire que nous sommes le lendemain, le surlendemain, ect…
Mais il n’y a pas foncièrement besoin pour chaque jour de dire : « Je me lève, le lave, descends petit-déjeuner » avec presque la même formulation à chaque fois.
Autre répétition avec la professeur principale, Madame Figueras, qui est aussi ma prof d’espagnol. Cette phrase est lourde, tu peux arriver à trouver des synonymes.
Comme pour la phrase : « La sonnerie sonna… ». Trop de répétitions.
Dernièrement, sachant que c’est un livre en autoédition, le fait de bien relire son ouvrage est important. Il y en avait peu, mais quand même de grosses fautes, assez voyantes. Même s’il y en a peu, celles-ci se remarque.
Conclusion :
(Première fois que je fais une conclusion dans un article!)
Ce livre était mignon à lire, mais il ne ME convient pas, pour MOI.
Comme je le dis toujours, ce n’est pas parce qu’un livre ne me convient pas qu’il ne va pas convenir à quelqu’un d’autre.
Le sujet est important, et part le vocabulaire et la longueur, je le conseil pour des jeunes, voire même des parents s’ils veulent vite comprendre les choses, sans passer par un livre de 500 pages de témoignage.