Temps glaciaires – Fred Vargas

Chronique #67


Titre : Temps glaciaires
Tome : Tome 8 (Saga de personnage : Adamsberg)
Auteure : Fred Vargas
Éditions : J’ai Lu
Genre : Policier
ISBN : 978-2-290-13629-4
Pages : 476

Résumé :
« Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur sa table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’œil cette nuit, une de ses sœurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment. ‘La femme du 33 bis ? Demanda-t-il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes, il s’agit d’un suicide avéré. Tu as des doutes ?’ »

Ce livre est arrivé dans ma pile à lire totalement par hasard. C’était pour mon anniversaire de l’année dernière. On faisait un tour à Cultura avec mon copain et je suis tombé dessus. La couverture m’ayant envouté. Je me doutais bien sur qu’il s’agit d’une édition limitée, du coup j’ai insisté pour qu’il me l’offre pour mon anniversaire. Et voilà. Mais je ne connaissais l’auteure, Fred Vargas que de nom.

Ensuite j’ai ressorti ce roman pour le Cold Winter Challenge. Sachant que le menu « Stalactites ensanglantées » fait référence à un polar/thriller se passant en hiver ou dans un pays froid et que dans ce roman l’histoire se passe en partie en Islande.

J’ai eu énormément de mal à entrer dedans mais pas à cause du style. Juste avant cette lecture se tenait « La Semaine à Lire » et à cause de ça j’ai lu non stop pendant une semaine pour réussir ce challenge. Malheureusement je sortais tout juste d’examens de fin de semestre et du coup après le challenge j’étais vraiment crevé. Donc j’ai eu comme une panne de lecture, une sorte de saturation. Alors pendant au moins une semaine je n’ai lu que une à deux pages du roman par jour et après j’ai dû m’arrêter de lire pendant environ le même temps pour reposer mon cerveau.

Ensuite j’ai dû me faire un plan de lecture pour réussir à le finir pour la fin du Cold Winter et du coup avant Février car j’ai une lecture commune de prévu avec Margaud Liseuse.

Et j’ai réussi ! C’était que trois chapitres à lire par jour, mais bon.

Le style d’écriture ne m’a ni gêné, ni hypnotisé. La seule chose qui m’a paru étrange au début c’est la façon de parler des personnages. Ce qui donne l’impression qu’ils oublient des mots en parlant ou tourne mal leurs phrases. Mais au fil de la lecture on s’habitue.

Autre chose qui m’a dérangé… Un truc que j’ai vraiment du mal. C’est le fait que vers les soixante dernières pages, le tueur n’est toujours pas démasqué. Du coup, le dénouement va trop vite à mon goût.

Les personnages sont haut en couleur par contre ! Même s’ils ne sont pas forcément beaucoup détaillés, nous avons un à deux traits de caractère pour chacun ce qui les rend plus réels. Pour la brigade par exemple. On aurait très bien pu avoir deux-trois personnages bien travaillés. Non, ici tous les personnages sont identifiables ce qui est plus simple pour les faire tous interagirent pendant les réunions au commissariat.

Le petit plus de ce roman est les détails historiques. L’auteure s’est vraiment renseignée à fond sur la Révolution française et l’intrigue est bien trouvée. Le côté qui se passe en Islande est aussi prenant que l’autre facette du bouquin.

Franchement, si vous aimez l’Histoire, et les romans policiers, mais aussi si vous aimez voyager, lisez le d’urgence pendant un voyage en avion ou en train ! Ça dépayse et les rebondissements sont surprenants.

D’ailleurs, super idée qu’un sanglier soit considéré comme une personne à part entière !

Je lui donne un 14/20 ! Ce n’est pas un coup de coeur mais j’ai tellement envie de lire les autres !

Voici mon passage favori, p.15 :
« Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur grand fumeur grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c’était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à cent ans.
– Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait, les tiques ?
– Très bien. Si tu te découvres un grain de beauté auquel il pousse des pattes, c’est une tique.
– Et je fais quoi ?
– Tu l’extrais en tournant avec un minuscule pied-de-biche. Tu m’appelles pas pour ça ? »

 

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