Chronique #70
Titre : Sommeil
Auteur : Haruki Murakami
Éditions : 10/18
Genre : Nouvelle
ISBN : 978-2-264-05587-3
Pages : 92
Résumé :
« Japon, de nos jours. Une femme, la trentaine. Elle est mariée, elle aime son mari. Le matin, elle prépare le repas. L’après-midi, elle prend la voiture pour aller faire les courses. Parfois, elle va nager à la piscine. La nuit, elle relit Anna Karénine. Elle vit sa vie comme un robot. Car cette femme ne dort plus depuis dix-sept nuits. Du coup, la femme fait des rêves, étranges, beaux,
angoissants…Ou peut-être est-ce la réalité… »
J’avais ce petit livre depuis pas mal d’années dans ma bibliothèque. Il est tellement petit que je l’oubliais facilement. Mais à la fin du Cold Winter, après avoir lu La Vague, je voulais lire un autre petit livre pour attendre ma lecture commune.
Il s’agit d’une nouvelle de Murakami, l’auteur de 1Q84. Que j’avais commencé et que j’ai surement dû mettre de côté à cause de lecture scolaire. J’avoue que ça fait bien longtemps. La couverture est très belle, apaisante, en adéquation avec le titre « Sommeil » puisqu’il s’agit d’un fond bleu foncé avec des cigales (je pense) argentés. Un dessin très lunatique je trouve.
Ce qui m’a paru le plus étrange dans cette nouvelle est que nous ne connaissons pas l’identité des personnages. Simplement, nous savons que le personnage principal est une femme, qu’elle a un mari et un fils. Pas de nom, pas réellement de description physique.
Sachant que l’objet du texte est l’insomnie, j’ai pensé que toute l’histoire n’est qu’un grand rêve. Un rêve éveillé. Elle n’arrive plus à dormir depuis plus de deux semaines, donc elle devient comme somnolente la journée, et « revit » la nuit.
Car la description de sa vie depuis qu’elle s’est mariée est comme un rêve, aux contours flous, tout étant mécanique. Comme si cette vie n’était qu’un rêve et que sa vraie vie s’était arrêtée.
Elle qui adorée lire et manger du chocolat, retrouve ces sensations la nuit quand elle ne dort pas.
De plus, nous avons quelques illustrations dans les mêmes de couleur apparaissant au fil de la lecture.
Cette nouvelle mérite un 12/20.