Chronique #84
Titre : Sirius
Auteur : Stéphane Servant
Éditions : Rouergue
Collection : Épik
Genre : Jeunesse ; Science-fiction
ISBN : 978-2-8126-1433-0
Pages : 473
Ma note : 13/20
Résumé :
« Alors que le monde se meurt, Avril, une jeune fille, tente tant bien que mal d’élever son petit frère, Kid. Réfugiés au coeur d’une forêt, ils se tiennent à l’écart des villes et de la folie des hommes… jusqu’au jour où le mystérieux passe d’Avril les jette brutalement sur la route. Pourchassés, il leur faut maintenant survivre dans cet univers livré au chaos et à la sauvagerie. Mais sur leur chemin, une rencontre va tout bouleverser : Sirius. »
J’avais ce roman dans ma Wish-list depuis un petit moment déjà. Bien sur, autour il y a eu beaucoup d’avis, autant dans la blogosphère que sur booktube. De ce fait, quand j’ai su qu’à L’escale du Livre de cette année, et en plus, sur le stand de ma librairie préférée (La Zone du Dehors), l’auteur du roman en question serait présent, j’ai sauté sur l’occasion.
Malheureusement, le seul jour où j’étais disponible n’était pas tout rose. Je suis allée sur le stand à l’ouverture car je ne connaissais pas les horaires de venu de Stéphane Servant. Du coup j’ai acheté le roman, mais j’ai dû revenir que vers 17h-18h. Après il n’empêche que l’auteur en question est quelqu’un d’adorable avec qui j’ai pu discuter de sociologie !
Donc, dans ce roman nous suivons la vie d’Avril, une jeune fille noire qui essaye d’élever son frère Kid, un petit blanc, dans la nature, à l’écart de l’agitation que la guerre et le « virus » a engendré.
Tout se passe bien mais on sens quand même une atmosphère lourde et on finit de se douter que quelque chose ne va pas. Autant par rapport à Avril que par rapport à Kid.
Ça m’a fais la même sensation que pour ma lecture de « Le temps des miracles ». Je me doutais qu’il y allait avoir des révélations.
Au court du roman, des gens meurts, les personnages se pressent, pourchassés par d’autres, bien plus dangereux, en rapport avec le passé d’Avril. Mais quelque chose aussi se passe. Des rencontres avec des animaux. Beaucoup d’animaux.
Cela m’a surprise dans le sens où, pour moi je n’ai pas eu d’explication au pourquoi du comment.
Car au début, ils croisent pleins d’animaux morts. Les personnages n’arrêtent pas de répéter que tout les animaux sont morts, par le virus, empoisonnés ou tués par les hommes. Et pourtant… Le nombre d’animaux vivants est énorme. Comment cela est possible ? Je n’ai pas eu de réponse…
De plus, autre point qui a fait que je ne suis pas totalement séduite par ce roman est la communication entre l’enfant et les animaux. Basiquement, le livre est dans une ambiance post-apocalyptique et d’un genre de science-fiction et là, j’ai l’impression que ça devient du fantastique.
Alors certes, c’est joliment tourné, mais je n’avais pas assez d’explications…
Après il faut aussi dire que quelque chose m’a vraiment gêné pendant toute l’histoire, enfin, beaucoup au début en tout les cas, c’est la façon de parler de Kid, un peu ailleurs, presque « je m’en foutiste » à certains moments. J’avais qu’une envie c’était de lui donner une paire de claques…
Sinon, je dois dire que même si la fin ne m’a pas séduite, ce livre est beau. C’est un peu une sorte d’appel à l’espoir. De ce dire que tout peut arriver, d’ailleurs, cela pourrait arriver un jour. Mais ce qu’il faut c’est croire et profiter du moment présent, même s’il n’est pas joyeux.
Mon passage préféré p.303 :
« Dans le lointain, les déflagrations des comètes résonnaient comme des coups de tambour, comme si notre monde n’avait pas été autre chose qu’une peau tendue sur laquelle le ciel tout entier serait venu abattre ses poings énormes »