Chronique #80
Titre : Sauveur & Fils
Tome : Tome 1 (Saison 1)
Auteure : Marie-Aude Murail
Éditions : L’école des loisirs
Genre : Jeunesse
ISBN : 978-2-211-22833-6
Pages : 329
Ma note : 18/20
Résumé :
« Quand on s’appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d’affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s’évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois sœurs Augagneur, 5,14, 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme… Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien. Mais à toujours s’occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ? »
Petite saga que j’ai connue par Pikiti Bouquine. Un jour elle avait présenté ce roman en vidéo et les cochons d’inde m’ont plu.
J’ai été très étonné de rentrer très facilement dans la lecture et de me mettre autant dedans. Les personnages sont vraiment attachants. Et surtout chacun a un caractère bien particulier et pas le genre que l’on voit dans les romans.
Et le vocabulaire employé est simple et courant actuellement.
Les passages avec les hamsters sont vraiment très mignons et les questionnements de Sauveur et de Louise font beaucoup penser à des questionnements de cour de récré, c’est assez amusant.
Par contre l’histoire de la famille Saint-Yves est touchante et pas courante, du coup elle donne envie de savoir. Ce roman mêle humour et témoignages durs, ce qui fait un bon mélange. Mi-pensée d’adulte, mi-pensée d’enfant entre Lazare et Sauveur, qui d’ailleurs, en étant psychologue a du mal à cerner certaines choses.
J’ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman. Il est léger malgré la lourdeur de l’histoire, un peu vent frais qui se dévore rapidement sans que l’on s’en aperçoive.
Mon passage favori p.129 :
« Non seulement les deux garçons étaient contents pour Bounty, mais ils étaient Bounty, grâce à cette merveilleuse ressource de l’âme humaine qui se nomme empathie. »