Petit pays – Gaël Faye

Chronique #163

Titre : Petit pays
Auteur : Gaël Faye
Éditions : Le livre de poche
Genre : Contemporain
ISBN : 978-2-253-07044-3
Pages : 220
Ma note : 12/20

Résumé :
« Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l’harmonie familiale s’est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronelle, les termites les jours d’orage, les jacarandas en fleur… L’enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais. »

Ce roman m’a été offert par Alice au pays des pages pour notre échange de livres. Ce n’est absolument pas mon genre de lecture et je dois bien avouer qu’au départ, je ne partais pas pour le lire aussi rapidement. Mais… Une bande-annonce de film m’a donné très envie. Celle de Petit pays, justement. Le film à l’air vraiment top, du coup, j’ai eu vraiment envie de le lire. Sachant qu’en plus c’était un petit livre, je me suis dit, pourquoi pas le lire maintenant ? Pour voir le film en Mars, juste après ? Sachant que je n’avais jamais vraiment lu un livre avant de voir le film (sauf Miss Pérégrine, pour le coup).

Après lecture… Je dois dire que je n’ai pas accroché à ce roman. Pas que je n’ai pas aimé. Au contraire, le thème est intéressant et historique. C’est un roman dans le style de « La vage » ou de « Les passeurs de livres de Daraya ». Dans le sens ou tout le monde devrait lire ses livres pour ne pas reproduire les erreurs de nos paires.

Le pourquoi je n’ai pas accroché à l’histoire ? Comme toujours, à la façon d’écrire. Je n’ai pas réussi à entrer dans le sujet, surtout qu’en plus la véritable histoire, en rapport avec le génocide Tutsi et Hutu est arrivée bien au milieu du livre. Deux cent pages, c’est court… Alors d’accord, il faut mettre le contexte, de Gaby et de sa bande, de son innocence avant la Guerre… Je comprends le point de vue de l’auteur. Mais c’est aussi au choix des formulations de phrases. Même pour ce qui est des passages qui devaient être sensibles, je n’ai pas vraiment ressentir l’ampleur du drame, alors que je suis très sensible.

Malgré l’expérience de la mère, qui devrait me touché, je n’ai pas vraiment ressenti. J’étais plus… Dans une sorte de neutralité.

Mais on voit bien la différence entre Gaby, l’enfant. Et Gaby, l’enfant confronté à la Guerre. Il ne change pas vraiment, mais on s’en aperçoit dans sa psyché, dans ses dires. On voit aussi le chamboulement de sa bande et les ravages que le massacre fait derrière lui.

J’ai de temps à autre était dans l’incompréhension car l’histoire du Rwanda et du Burundi m’est complètement inconnu mais ce n’est pas très grave on arrive un peu à comprendre.
Le seul moment ou j’ai été touché par ce texte ? La dernière scène de celui-ci. Quand Gaby revient au Burundi, et revoit sa mère… Sa phrase… Est à fendre le coeur.

 

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