Chronique #119
Titre : Nox
Auteure : Éloise Tanghe
Éditions : Éditions du Chat Noir
Collection : Cheshire
Genre : Fantastique
ISBN : 978-2-37568-063-6
Pages : 325
Ma note : 11/20
Résumé :
« Dans les couloirs glacés d’un asile, des voix chuchotent à votre esprit. Elles vous murmurent une destination, un village. Vous soufflent des images. Un lac cerné de neige. Une église souillée. Un brasier et les cris qu’il renferme. Elles vous content une histoire de sorcières. Vous narrent ses chapitres maudits. Sous un linceul de cendres, gît une vérité que nul habitant ne pourra plus ignorer. Leurs secrets. Leurs peurs. La vôtre. Il est déjà trop tard. Bienvenue à Clairemont. »
Cela fait déjà pas mal de temps que je voulais ce livre. Et quand j’ai eu l’occasion de commander Ashes falling for the Sky, j’en ai profité pour commander celui-ci. Je ne me souvenais pas très bien du résumé mais je savais que ça parlait d’une jeune femme étant dans un asile et entendant des voix.
Bien sur, les deux thématiques qui m’attirent irrésistiblement.
Ce roman est en trois parties ;
Partie 1 : Les cendres
Partie 2 : L’étincelle
Partie 3 : Le brasier
Il met en scène Théa, Cléa et Elias, dans le village de Clairemont.
En gros, Théa entend des voix depuis des années mais vient tout juste de sortir de l’institution Saint-Mathurin dont elle vient de passer la plupart de son enfance et adolescence.
Sur les conseils de son infirmière Julia, elle écoute une de ses voix, qui d’après pourrait être bien plus que de simples voix créent par l’esprit de Théa.
Cette voix va la mener jusqu’à Clairemont et Elias.
Elias va découvrir que Théa est la descendante de la Sorcière de Clairemont, brûlée vive à la période de la chasse aux sorcières.
Nous suivons trois types de récits. Le premier, en 2016, avec Théa, Elias et Cléa. Le second en 1645, avec Éléonore, Élisabeth et Henri. Et le troisième, mener par « La Peur » elle-même, commentant les faits.
Le petit plus de ce roman est justement les passages avec « La Peur ». Sans dire qui elle est, on essaye tout au long du roman à découvrir l’identité du narrateur. Autre point positif, le fait que l’histoire elle-même parle de la chasse aux sorcières. Autre thématique que j’affectionne.
Malheureusement, l’histoire ne m’a pas plu outre mesure.
Pour moi, l’intrigue et le dénouement n’a pas lieu d’être. Pas de réelle quête. Tout reste trop plat à mon goût.
Alors, oui, c’est super de se dire qu’il y a une sorte de prophétie, qu’ Elias est lié à Henri, Cléa à Élisabeth et Théa à Éléonore. Qu’il y a cette histoire d’amour interdit et de triangle amoureux pas trop développé et que les habitants et le village ont un fort caractère qui les démarquent.
Sauf que pour moi, ça ne suffit pas pour être satisfaite de l’histoire.
Je trouve que cette histoire ne mène nulle part puisque la fin est une fin bien trop facile et niaise.
Je n’ai pas aimé, mais cela ne veut pas dire que d’autre n’aimeront pas. Bien entendu.