Chronique #108
Titre : Marche ou crève
Auteur : Stephen King
Éditions : Le livre de poche
Genres : Horreur ; Science-fiction
ISBN : 978-2-253-15139-5
Pages : 379
Ma note : 14/20
Résumé :
« Garraty, un adolescent natif du Maine, va concourir pour « La longue marche », une compétition qui compte cent participants. Cet événement est très attendu. Il sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi… Garraty a tout intérêt à gagner. Le contraire pourrait lui coûter cher. Très cher. »
Ce roman m’a été offert par Nana Oups et je l’en remercie encore. Il s’agit de mon tout premier Stephen King ! J’étais très excité de le lire.
Ce tome est séparé en trois parties :
1 : Le départ
2 : Sur la route
3 : Lapin
La première fait part de l’euphorie du narrateur et du reste des participants et du début des amitiés entre jeunes garçons.
La seconde est un peu plus sombre, commençant à mettre l’ambiance en place. Avec les premières questions que Garraty se posent, en rapport avec la mort, le pourquoi il participe, et s’il va y arriver.
Alors que la troisième signe la fin de la course.
Le contexte du roman m’a beaucoup plu, mais des questionnements restent en suspend car non-expliqué dans le roman, ce que je trouve dommage.
Pourquoi la population aime autant la Longue Marche alors que ça signe l’arrêt de mort de 99 garçons ? Et pourquoi celle-ci est instaurée ?
Garraty, étant le narrateur va-t-il être obligatoirement le gagnant ?
L’ambiance s’alourdie de plus en plus avec la surabondance de la mort qui fini par lasser les participants au milieu de la marche. Ainsi que la marche forcée rend fou certains autres. On se sent comme eux au fur et à mesure, proche d’eux.
Le petit détail que j’ai adoré, la comparaison entre les spectateurs de la marche et les romains pour les jeux au Colisée.
On pourrait penser que l’Univers du roman est une dystopie, un peu à la manière de Hunger Games, avec un jeu forcé pour les jeunes (La longue marche, pour le coup). Et qu’il ne peut y avoir qu’un seul gagnant.
Par contre, la vitesse s’accélère à 70 pages de la fin. Alors qu’ils sont encore trente. On se demande encore et toujours si Garraty va gagner, on fini par s’impatienter.
J’ai bien aimé, mais la fin m’a relativement déçu. Déjà, que Garraty gagne, on l’avait deviné dès le débuts car c’est lui le narrateur. Je pense que passer vers un autre narrateur ou que Garraty commente encore après avoir reçu son ticket aurait était original. Et les dernières phrases de la fin m’ont étourdit, car je n’ai pas bien comprit.