Chronique #129
Titre : Le démonologue
Auteur : Andrew Pyper
Éditions : L’Archipel
Genre : Thriller
ISBN : 978-2-8098-1888-8
Pages : 295
Ma note : 20/20
Résumé :
« Auteur d’une thèse sur le Paradis perdu de Milton, le professeur David Ullman, de l’Université de Columbia, est l’un des spécialistes mondiaux de la littérature satanique. Mais David est d’abord, et avant tout, un sceptique.
Un jour, il est invité à Venise pour y attester de phénomènes surnaturels. D’abord réticent, il s’y rend finalement en compagnie de Tess, sa fille de douze ans. Sur place, les manifestations paranormales dont il est témoin font vaciller ses certitudes. Avec en point d’orgue la disparition de Tess.
Au fur et à mesure qu’il prend conscience que les démons existent, David n’a qu’une idée en tête : retrouver Tess pour la soustraire à l’emprise du Malin. Mais tous ceux qu’il croise désormais semblent n’avoir guère plus de consistance que les âmes errantes que décrivait Milton. »
Je suis tombée sur ce livre par hasard, au détour d’un rayon à Mériadeck. La couverture, et surtout le titre m’a irrésistiblement attiré ! Et quand j’ai lu le résumé, c’était le pompon ! Il me le fallait.
Le style d’écriture m’a tout de suite botté ! Une plume légère, agréable, qui joue parfaitement avec les mots. Le personnage principal est spécialiste d’un poème antique sur le Diable et pendant toute la lecture, j’avais l’impression de lire un poème. A la fois lyrique et épique. Très fluide, sans lourdeur à mon sens.
L’histoire est bien amenée. On entre dedans sans difficulté. Le type de contexte ressemble beaucoup dans le font au « Serment des Limbes », de Jean-Christophe Grangé. Mais en mixant l’ambiance du film « Constantine ». Avec l’impression d’être dans un film d’horreur, avec ces passages perturbants, qui perturbe ta zone de confort, ou tu es parfois surprit par une musique forte. Sauf que, même avec cette atmosphère de film d’horreur, tout passe ne douceur, avec une onctuosité calme. Simplement grâce à la plume.
Ce livre, j’en demandais encore et encore. Je voulais savoir la suite, je voulais lire ces phrases si bien tournées qui me touche.
Bien sur, la thématique y est pour quelque chose. Mais aussi le fait de parler de deux grandes œuvres. Qui me font envie maintenant.
Un réel coup de coeur.