Chronique #53
Titre : La trilogie des Ténèbres
Tome : Tome 3 ; Le berceau des Ténèbres
Auteur : Jean-Luc Bizien
Éditions : Éditions du Toucan
Collection : Toucan Noir
Genre : Thriller
ISBN : 978-2-81000-734-9
Pages : 479
Résumé :
« Ancien officier des services de renseignements, militaire parfaitement entrainé, le lieutenant Paik Dong Soo est parvenu à quitter l’enfer de son pays-prison, la Corée du Nord. Grâce à son ami le journaliste américain Seth Ballahan, il a réussi à exfiltrer sa femme et son fils et à gagner New York. Pour lui, le plus dur est désormais de s’adapter à ce nouveau monde, où la liberté le paralyse. Jusqu’au jour où un étrange visiteur fait appel à ses anciennes compétences. Des enfants ont été enlevés en plein Chinatown. Incapable de son côté de recueillir le moindre renseignement fiable au coeur d’une communauté fermée, la police est impuissante. Pourtant, jour après jour, les rumeurs les plus atroces se propagent. Il faut intervenir vite. Puisque les voies judiciaires sont lentes, restent les méthodes radicales de Paik Dong Soo. Avec les risques qu’elles comportent… »
Enfin ! Le dernier tome de la saga ! J’ai tellement hâte de connaître la fin ! La couverture comme à son habitude est bien dans l’optique du livre. Je ne vais biensur pas reparler du style de l’auteur que j’idolâtre pratiquement.
Au niveau du développement des personnages, ça a été un crève coeur de savoir comment Dong Soo s’était laisser aller. Je n’aurais jamais penser ça de lui. Malgré son caractère tenace, le trop plein de liberté l’a anéanti. Du côté, je comprends, car il a toujours aimer être diriger, il avait accepter ce mode de vie alors que sa femme avait l’air tellement soumise qu’elle devait en souffrir, surtout dans le tome 2 quand elle et son fils s’est retrouver dans un camp. Cette nouvelle liberté devait lui faire le plus grand bien.
Heureusement, un évènement tragique va le faire se redresser mentalement.
L’intrigue est franchement bien ficelée comme Jean-Luc Bizien nous à habitué !
Le plus intéressant c’est qu’il va être engager par le parrain de la mafia chinoise par Mr.Wang, qui est en petite guerre avec Vito del Piero, un autre parrain, Italien. Car aujourd’hui Chinatown est divisée entre les deux factions.
Pour le personnage du kidnappeur, c’est aussi bien vu que l’intrigue en elle-même. The Ace, un patronyme travaillé, que vous comprendrez si vous lisez le roman !
Petit stress en plus, quand les enfants de Seth et de Dong Soo sont eux aussi enlevés.
Par contre j’ai tellement pleurer à la fin… Toujours en rapport avec Dong Soo. Une fin terriblement triste !
PS : J’ai sautée de joie quand je suis tombé sur le résumé de « Crotales », un autre roman de Bizien !
Mon passage favori ; p.78 :
« Ace se sentit si près de succomber qu’il dut se mordre la lèvre inférieure. Lorsque des perles de sang roulèrent sur sa langue, il déglutit avec bonheur en goûtant le parfum âcre. Il aurait reconnu entre mille les saveurs de son propre sang, alourdi par les substances… »
Que dire pour ce dernier tome juste AWESOME ! A part la différence de couleur du titre sur la tranche qui jure dans la bibliothèque… Rien !
Simplement une œuvre d’art, une perle !
C’est sans surprise que cette saga est un énorme coup de coeur… Je vais faire comment moi sans Dong Soo, Seth et Maï Long maintenant ?
Toujours une excellente note, un 18/20 !