Chronique #47
Titre : La forêt des ombres
Auteur : Franck Thilliez
Éditions : Pocket
Collection : Thrillers
Genre : Thriller
ISBN : 978-2-266-20502-3
Pages : 365
Résumé :
« Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressuciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d’un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d’argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l’on ne doit pas rappeler… »
Petite dédicace a une amie de Terminale L. Tiphanie si tu passes par là… MERCI !!!
Ça fait deux ans que je dois lire un livre de Thilliez sous ton conseil. Figure-toi que je l’ai rencontré et qu’il m’a dédicacé deux de ces livres !
La forêt des ombres est le premier que je lis de lui. Et franchement, je ne suis pas déçu ! Ce roman m’a chamboulée !
C’est tout ce que j’aime. Une histoire glauque, un écrivain qui s’isole, un tueur qui a défrayé la chronique dont nous avons énormément de renseignements dans le bouquin. (Je préviens à l’avance, le tueur en question est fictif).
Cette histoire est une mise en abime dans une mise en abime car Franck Thilliez écrit un livre sur un tueur qui raconte qu’un écrivain écrit un livre sur un tueur.
Je ne sais pas où il a été chercher cette idée, mais elle est juste formidable ! Pendant tout le livre, j’ai gambergé pour savoir le fin mot de l’histoire, qui était réellement Doffre et Emma. Quel est le rapport avec les numéros gravés des enfants avec ceux du chalet ?
La fin m’a tellement émoustillée que j’en ai pleuré pour les personnages.
L’isolement dans un chalet tourne toujours mal dans les films d’horreur… Les personnages se sont posé la même question… Ils auraient dû écouter leur instinct. Car ils avaient raison.
On suit donc David Miller, un embaumeur et écrivain à ses heures perdues, qui est en conflit conjugal à cause d’une femme nommée Miss Hyde, qui le harcèle.
Il se retrouve dans un chalet à écrire pour une commande, mais ce chalet abrite quelques secrets, dont celui de sa femme, mais aussi celui d’Adeline, une sorte d’escort girl que Doffre à payer pour se faire passer pour sa compagne.
Entre-temps, une jeune femme fait irruption dans cet isolement. Une bête semblant à poursuivre.
Derrière cela, le chalet abritant une recherche anthropologique sur les porcs sur la décomposition des corps….
Cette ambiance donne une angoisse plus poussée au fil de la lecture, qui fait qu’on l’apprécie et que l’on souhaite la fin plus rapidement !
Mon passage préféré p.31-32 :
« -Vous savez, la mort est laide, elle répugne, elle réclame qu’on hurle quand on la croise. Moi, je la contiens, j’en fais abstraction. Mais, en définitive, tout reste enfoui en moi. Alors, la plume, c’est comme…
-Votre paratonnerre. Vous l’utilisez pour déverser sur le papier votre trop-plein de souffrance. »
David Miller, un personnage tourmenté par son métier, qui le hante jusque dans son âme qui lui donne une nouvelle vision de la mort pour écrire un roman extraordinaire. Une nouvelle perspective de lecture et de découverte fantastique. Un autre coup de coeur qui mérite un 18/20 !