Chronique #54
Titre : La Bibliothèque
Tome : Tome 1 ; Grandir
Auteure : Pauline Deysson
Éditions : Auto-édité
Genre : Science-Fiction, Philosophie
ISBN : 978-2-9558140-0-0
Pages : 498
Résumé :
« Imaginez un monde où ni la pauvreté, ni la guerre, ni les livres n’existeraient plus. Le technomonde. Imaginez un lieu hors du temps, qui abriterait tous les rêves de l’humanité. La Bibliothèque. Imaginez que ces deux univers se rencontrent. À 10 ans, Émilie est choisie pour devenir la nouvelle Bibliothécaire. Elle a le pouvoir d’entrer dans les rêves, et de les vivre comme s’ils étaient réels. Son premier livre la conduira sur une voie semée d’embûches, de magie et de doutes. L’accompagnerez-vous ? »
Je désirais lire ce roman depuis la réunion du club de lecture de Février dernier avec Kevin Garnier de D-pêche culturelle. Il avait lu ce livre et me l’avait présenté. Il me semblait super, et surtout parlant d’un monde sans livre. Par le pur hasard j’ai découvert récemment le site Simplement.pro, qui permet aux auteurs indépendants et maison d’édition de proposer des services presses à des chroniqueurs.
Je suis tombée sur le service presse en question, j’ai donc sauté sur l’occasion. Pas besoin d’acheter le livre, ce livre étant dans ma PAL.
Le style d’écriture est agréable mais pas ce que je préfère car ce n’est pas ce qui m’a permis d’accrocher au roman. À certains moments, il y avait bien trop de détails, trop de choses. Du coup, j’avais du mal à comprendre « pourquoi il se passe ça tout d’un coup ? ».
L’histoire en elle-même est intéressante, mais ayant mal compris l’histoire (je ne l’ai réellement compris qu’à la fin) j’ai trouvé des incohérences. Ces incohérences je pense n’étaient pas non voulus, ce sont des incohérences itinérantes aux personnages et non fait inconsciemment par l’auteure.
En gros, c’est l’histoire d’Émilie qui vit dans le technomonde qui prône le bonheur, mais un bonheur fictif (je sais pas pourquoi ça m’a fait penser à Matrix). Elle finit par s’en rendre compte et rejoint les Clandestins, qui sont la rébellion par rapport à la technologie toujours présente. Elle découvre un poème qui s’il est interprété va pouvoir aider à la reprise de leur monde. Sauf qu’il s’agit ici de retrouver la magie. Il est donc question de sirènes, de fées, d’Avalon…
J’ai trouvé cela bien complexe pour un monde de technologie, que la magie, les mondes fantasy puissent y exister. C’est ce qui m’a beaucoup freiner dans ma lecture, je ne comprenais pas pourquoi il y avait cela.
Sauf que ce que je n’avais pas compris… C’est qu’elle est entrain de rêver!!!!!!!
Que ce rêve a été écrit par la Bibliothécaire actuelle. (Vous serez de quoi je parle quand vous le lirez!)
C’est pareil, on parle de la Bibliothèque au début et puis PAF plus rien jusqu’à la fin, mais ça c’est parce que je n’avais pas compris ce qu’il se passait réellement.
Sinon, comme dit plus haut, un petit bémol à cause des descriptions trop lourdes, surtout au niveau des peuples (physiques, pouvoirs ect). Il y a des lignes que j’ai sautées, les trouvant peu ou pas importantes.
J’ai un long passage favori, vers la fin, il s’agit du combat d’Émilie et d’Aveline contre Jean… Franchement, bravo à l’auteure car la scène est vraiment prenante, j’ai même pleuré…
Voilà comme d’habitude ma citation préféré du roman, qui se trouve page 127 :
« -Oui, dit Émilie avec un regard sombre. Tout devient n’importe quoi, et rien ne veut dire quoi que ce soit.
– Bienvenue dans le Technomonde, s’exclama Narga ».
Que dire à part qu’au début j’ai trouvé ce livre étrange, lourd, mais qu’à la fin je l’ai beaucoup aimé. Ce qui me donne très envie de lire la suite !
Pour ma part, ce livre mérite la note de 13/20 !