Chronique #134
Titre : The air he breathes
Saga : The elements
Tome : Tome 1
Auteure : Brittainy C. Cherry
Éditions : Hugo Romans
Collection : New Romance
Label : Hugo&Cie
Genre : Romance
ISBN : 978-2755623826
Pages : 422
Note : 20/20
Résumé :
« Tout le monde m’avait avertie au sujet de Tristan Cole.
– Garde tes distances avec lui, me disait-on.
– Il est cruel.
– Il est froid.
– Il est bousillé.
C’est facile de juger un homme sur son passé. De regarder Tristan et de voir en lui un monstre. Mais je n’ai pas pu réagir de la sorte. J’ai reconnu la désolation qu’il portait parce qu’elle était comparable à celle qui m’habitait, et je l’ai acceptée.
Lui et moi, nous étions des coquilles vides. Nous étions tous deux à la recherche d’autre chose. De quelque chose de plus. Nous voulions tous deux récoller les morceaux éparpillés de nos passés respectifs. C’était peut-être la condition pour que nous puissions finalement réapprendre à respirer. »
Ce livre m’a fait beaucoup penser à Outlander, le tome 1 de Diana Gabaldon. Car dans l’humour que l’auteure utilise dans The Air he breathes, je trouve un peu du franc parlé de Claire.
Nous suivons Elizabeth et Tristan. Dans leur périple pour réapprendre à aimer.
Première chose qui m’a beaucoup plus, mais beaucoup surprise. Pour une romance qui avait l’air d’être tout de même destinée aux jeunes adultes, nous avons affaire à presque plus des jeunes adultes. Avec Elizabeth de 28 ans et Tristan de 33 ans.
Pour le coup, dont j’avais peur, c’était que avoir beaucoup le point de vue de la femme et peu de l’homme soit trop lourd, trop superficiel. Mais non, Elizabeth n’est pas une adolescente énamourée du bad boy du lycée. C’est une jeune maman censée et réaliste.
Ce roman m’a fait chavirer. Avec des moments de désespoir et de tristesse intenses, pour passer la seconde d’après avec un fou rire incontrôlable.
Les personnages sont tellement bien construit, on dirait vraiment des personnes réelles, à part entière, qui pourraient se tenir en face de nous. Notamment Emma, Faye et le propriétaire de la boutique d’occultisme de la ville. (Oui, vous avez bien lu.)
L’histoire aborde un sujet que je n’ai jamais vu autrement que dans « Ashes Falling For The Sky ». Un sujet tellement important. Tellement marquant. La perte d’un être cher. Oui, ce roman m’a fait penser à Ash et Sky, mais plus adultes, je ne serais dire pourquoi.
Ce qui m’a encore plus touché, c’est l’amour que les deux personnages ont pour eux, pour les autres, pour ceux qui les entour. Une magnifique histoire d’amour, touchante, mais pas que.
Quand je pensais que ce n’était que cela… Grosse erreur que l’auteure m’a envoyer en pleine face. Avec un rebondissement tellement terrifiant, mais pour autant tellement réel, et glauque. Que cela pourrait vraiment arrivé. L’air de dire, que « L’amour rend aveugle », que cette phrase est bien plus que réelle.
C’était tellement profond, tellement touchant, que j’avais l’impression que la souffrance de la séparation à la mort de l’être aimé, avait été vécu par l’auteure elle-même.
Un roman dosé à la perfection qui a su me faire complètement sombrer.
Encore et toujours un coup de coeur.