Chronique #72
Titre : Du feu de l’Enfer
Auteur : Sire Cédric
Éditions : Presse de la cité
Collection : Sang d’encre
Genre : Thriller
ISBN : 978-2-258-11569-9
Pages : 556
Ma note : 19/20
Résumé :
« Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures. Elle est thanatopractrice, il est délinquant. Ils sont frère et soeur. Un jour, l’une des combines d’Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s’accumulent autour d’eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s’intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera les limites entre alliés et prédateurs et mettra à l’épreuve les liens du sang. »
J’ai enfin lu ce roman ! Le dernier de mon auteur préféré. Qui était dans ma PAL depuis Mai dernier. Autant dire depuis le salon de Fargues St-Hilaire. Comme d’habitude je n’ai pas été déçu par ce roman.
La couverture est magnifique et fait très envie. Avec ce bouc et le titre du roman on s’attend bien à un truc bien sanglant. Je sais pas pourquoi.
On suit donc Manon Virgo, jeune thanatopractrice et son frère Ariel, un mec qui ne sait pas quoi faire de sa vie et qui baigne dans les coups foireux. Déjà, je trouve que le prénom du frère « Ariel » est super original. Mais où avez-vous trouvé ce nom Sire Cédric ? Ensuite, le métier de Manon, j’adore !
J’ai vraiment apprécié les personnages qui sont bien travaillés, au niveau de leur vie d’avant. Surtout le passage avec la grange. Et que dire de l’intrigue de base !
Une secte satanique nommée Akephalos qui course le frère et la sœur. Surtout que cela a commencé par des circonstances enfantines et que finalement cela à pris une ampleur énorme.
Le fil de l’histoire ressemble beaucoup à Da Vinci Code avec la course-poursuite. C’est très agréable à lire, ça met en haleine. Et le rebondissement ! J’étais totalement à côté de la plaque le concernant. J’avais une tout autre hypothèse. Et bien que je me suis faite avoir jusqu’à la fin !
J’ai même été surprise par le comportement d’Ariel.
J’ai vraiment accroché et le style de ce roman me rappelle beaucoup Angemort (si on fait abstraction de la fiction). C’est un nouveau coup de coeur.
Mon passage favori p.149 :
« Il est temps d’abandonner le monde des civilisés et sa lumière. Il est trop tard pour tenir à être raisonnable et instruit – ce qui a mené à une vie sans attrait. Secrètement ou non, il est nécessaire de devenir tout autres ou de cesser d’être. »