Chronique #46
Titre : Derrière la haine
Tome : Tome 1
Auteure : Barbara Abel
Éditions : Pocket
Collection : Thriller
Genre : Thriller
ISBN : 978-2-266-23946-2
Pages : 344
Résumé :
« D’un côté il y a Tiphaine et Sylvain, de l’autre il y a Laetitia et David. Deux couples, voisins et amis, fusionnels et solidaires, partageant le bonheur d’avoir chacun un petit garçon du même âge. Maxime et Milo grandissent ensemble, comme des jumeaux. Jusqu’au drame. Désormais, seule une haie sépare la culpabilité de la vengeance, la paranoïa de la haine… »
J’ai acquis ce livre au salon Polar entre deux mers du 13 Mai 2017 à Fargues Saint Hilaire. Ce roman était déjà dans ma wishlist, et quand j’ai vue que l’auteure était en dédicace, bah… J’ai sautée sur l’occasion. Du coup, j’ai eue le roman dédicacé. Par contre je me rend compte que j’aurais dû prendre le second tome aussi, car du coup, j’ai trop envie de le lire.
Avec un premier regard pour la couverture, j’ai trouvée qu’elle me faisait penser au film « La chute de la maison Usher ». Je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être à cause de la maison jumelle… Mais aussi, en lisant de travers, on peut lire « Derrière la Haie », plutôt que Haine, qui est un mot quand même approprié sachant que c’est une simple haie qui sépare les deux familles qui semblent en énorme conflit.
Pour ce qui est de l’intrigue, elle est juste palpitante ! Je pensais que le roman allait juste nous conter la « tragédie » dont parle le résumé et nous faire voir les conflits entre les deux familles. Mais non. Pas que !
Une autre intrigue arrive grâce à ce drame. Une intrigue tellement bien élaborée que je ne m’attendais pas du tout à la fin du roman !
Les détails sont tous présent. Ni trop ni trop peu. Assez pour être détendu et avoir envie de continuer. L’auteure a même ajoutée un détail supplémentaire qui nous fait vraiment douter. Quelques fois, une sorte de page du carnet de santé d’un enfant apparaît. À différents âges. L’enfant est nommé « M. ». Donc on ne peux pas forcément savoir s’il on parle de Milo et de Maxime, à tel point que j’en ai doutée même après le drame en question ! Même Pierre, mon compagnon, m’a émis une hypothèse pas si folle. Quoique, elle l’est un peu si on a finit le roman. Je n’ai pas fait attention, mais si ça se trouve, les passages avec le carnet de santé doivent sûrement délimiter les parties du livre.
Je me suis beaucoup attachée à la famille de Tiphaine et Sylvain. Leur histoire est intéressante et presque problématique car Tiphaine a autrefois fait de la prison pour une faute professionnelle qu’elle n’avait pas commise, justement à cause de Sylvain.
Voici mon passage favori p.315 :
« C’est mon véritable nom, répliqua aussitôt l’homme de loi qui semblait aguerri aux plaisanteries sur son patronyme. Gagnons du temps si vous le voulez bien : si mon nom précédé de ma fonction peut faire sourire, sachez que je suis aussi rusé que mon homonyme dans la fable de notre ami Jean. Ce dont mes clients ne se sont jamais plaints. »
L’homme en question est avocat, vous l’aurez compris… Et son nom est Renard. Avocat Renard. J’étais écroulée de rire ! Bravo à Barbara Abel pour avoir si subtilement tournée ces mots.
Ce livre m’a maintenue en haleine tout du long, franchement, chapeau ! Ce roman ne mérite qu’une note reflétant son effet ! Je lui attribue donc un 17/20.
N’hésitez pas à le lire sans attendre !
j’avais bien aimé aussi, et encore plus sa suite !