Chronique #161
Titre : 3096 jours
Auteure : Natascha Kampusch
Éditions : Le livre de poche
Genres : Témoignage ; Autobiographie
ISBN : 978-2-253-16010-6
Pages : 316
Note : 13/20
Résumé :
« Je me sens désormais assez forte pour raconter toute l’histoire de mon enlèvement.
Natascha Kampusch a vécu le pire : le 2 mars 1998, à l’âge de dix ans, elle est enlevée sur le chemin de l’école. Pendant 3096 jours, huit ans et demi, son bourreau, Wolfgang Priklopil, la garde prisonnière dans une cave d’environ cinq mètres carrés, près de Vienne.
En août 2006, elle parvient, par ses propres moyens, à s’enfuir. Priklopil se suicide le jour même. Dans ce récit bouleversant, Natascha Kampusch révèle les circonstances de son enlèvement, le quotidien de sa captivité, sa terrible relation avec son ravisseur et la façon dont elle a réussi à survivre à cet enfer. Le témoignage unique d’une traversée de l’inimaginable par une jeune femme qui ne s’est jamais laissé briser. »
C’est un témoignage que je voulais lire depuis quelques années. J’ai connu son histoire d’abord par une émission de télévision de type « Crime », puis avec le documentaire Netflix. J’ai toujours eu un attrait pour les témoignages de ce genre. Le livre ? Je l’ai trouvé chez Emmaüs. Donc j’ai fais d’une pierre deux coups à ce moment-là.
J’ai bien évidemment aimé cette lecture, mais elle ne m’a pas autant plus que je le pensais. En effet, c’est un témoignage intense et incensé, néanmoins, il est raconté par la personne avec beaucoup de distance vis à vis de ce qui lui ait arrivé. Je pense d’ailleurs que c’est un choix de sa part.
Petit détail qui m’a fait ne pas vraiment accrocher à la lecture est la façon d’écrire. Natascha utilise un langage assez soutenue, une façon de parler d’une époque que je ne connais pas. Dans le sens ou je n’ai pas l’habitude d’entrer quelqu’un parler comme ça. Après, est-ce justement la traduction exacte de sa langue d’origine, aussi ? C’est peut-être ça.
J’ai quand même était heureuse et honoré de lire ce témoignage, pour connaître et arriver à comprendre ce qu’elle a vécu. Je ne souhaite cela à personne. Et je l’admire pour sa remontée.