Chronique #85
Titre : 20 ans avec mon chat
Auteur : Mayumi Inaba
Éditions : Philippe Picquier
Genre : Contemporain
ISBN : 978-2-8097-0989-6
Pages : 198
Ma note : 13/20
Résumé :
« Tout a commencé avec la rencontre d’un chaton égaré. Une boule de poils vaporeuse accrochée de toutes ses griffes au grillage d’un collège près de Tôkyô. Une chatte friande de sardines et de bonite aigre-douce, qui va s’introduire dans la vie de l’auteur pour très longtemps. Mî va partager avec elle quatre-vingts saisons, la rendre sensible à l’odeur du vent, aux signes de la nature, à la température de la lumière, et accompagner chacune des transformations de sa vie. Car ce roman étoilé de poèmes est aussi celui d’une femme habitée par le désir d’écrire, qui tous les soirs égrenait sur le papier des choses qui apparaissaient, ou disparaissaient, les yeux posés sur Mî blottie à ses côtés. La naïve et craintive chatte va se transformer, avec la vieillesse, en une belle endormie, et sa maîtresse, presque sans s’en apercevoir, va devenir écrivain. »
Ce livre m’a beaucoup intrigué à la bibliothèque.
Bien que j’aime lire des écrits de ce genre de la part d’auteurs japonais. C’est toujours une lecture un peu à part qui me fait du bien.
Je n’ai pas beaucoup aimé ce roman. Juste car je n’arrivais pas à me mettre entièrement dedans. Par contre je me sens proche de ce que ressent l’auteur envers son chat car j’ai aussi un chat que j’adore vraiment.
C’est une histoire très belle, touchante même. Bien que dès fois, j’avais l’impression que l’auteur aimait bien plus son chat que son mari. Car elle pense toujours à Mî. C’est assez étrange. Enfin, oui et non. C’est comme si elle considérait Mî comme son enfant mais en bien plus poussé. Comme si elle tournait toute sa vie autour d’elle.
Pour les appartements je peux comprendre, car c’est vrai que même aujourd’hui au Japon c’est difficile d’avoir un animal de compagnie en location.
Je n’ai pas grand-chose à dire. J’ai bien aimé, juste je n’arrivais pas à bien entrer dedans. Par contre, quelque chose m’a interpellé. Au niveau de la traduction.
Toutes les débuts de phrases devant commencer par « À », commençait par un « A » sans accent… ^^’
Voici mon passage favori p. 43 :
« J’avais déjà l’habitude de partager mon temps entre le travail pour vivre et celui pour écrire, en somme, ma journée était divisée en deux. »